Comme une carte postale, Thomas, l’un de nos adhérents, nous envoie ce qu’il appelle une « forme de reportage en direct de [s]es vacances palavasiennes ».

 

Sur la plage, face à la mer illuminée par le soleil, une mouette survole, très bas, trois chaises longues vides, à rayures et couleurs estivales dirigées vers les vagues. L'arrière-plan est flou, le point est fait sur la mouette comme prise dans un mouvement.

Hier, nous faisions face à un vent de mer d’environ 20 nœuds, autrement dit ça soufflait pas mal et ça devait pas mal remuer en l’air.
Toutefois, les mouettes ne semblaient pas souffrir de ces conditions venteuses puisque l’une d’entre elles faisait tranquillement du vol stationnaire au dessus de la grande bleue sans se fatiguer à battre des ailes.
« Comment ça ?, me direz vous ».
Et bien c’est tout simple quand on y réfléchit :
De manière innée, la mouette courbe ses ailes vers le haut pour que le vent, en passant autour, créé ainsi la portance nécessaire à son maintien en l’air.

Encore plus fort, toujours sans le moindre battement d’aile, voila que l’oiseau en question se met à avancer face au vent.
L’analyse aérodynamique est simple : elle a incliné ses ailes vers l’avant, ce qui a créé une force suffisante pour la maintenir en l’air et la faire avancer contre le vent.

C’est pas beau l’instinct ?

Thomas.