Un vol intra puis interrégional

 

Dessin sur une carte schématisée représentant les différents vols d'un avion entre des continents, au-dessus des eaux. Représentation allégorique des itinéraires de vols où on suit le parcours tracé sur une carte.

 

Au matin matin avec Serge, un pilote des Ailes Foréziennes, nous nous retrouvons à 7h25 à l’aéroclub. A l’ouverture du hangar, une bonne surprise le DR 400 120 ch F-HARK est devant les autres.

Nous restons à l’ombre quelques minutes pour installer le soundflyer et faire la pré-vol. Ensuite nous tirons l’avion à l’essence en se faisant la remarque suivante : et dire que certains osent prétendre que l’aviation légère n’est pas un sport !

Le plein est fait, l’ATIS écouté, je contacte la tour. Le contrôleur est plutôt sympa, il nous autorise un départ en piste 35 (la 17 est officiellement en service avec 3 kt de vent du 210).

Et c’est parti cap 304 en direction de Montluçon LFLT.

La montée au niveau 65 se passe tranquillement : nous disons au revoir à la tour de Saint-Etienne et contactons Clermont. Il y a moins de 6
avions sur la fréquence, l’air est stable et le soundflyer joue sa petite mélodie. Nous traversons plus qu’aisément les cieux du Puy-de-dôme.

 

Vue panoramique du Puy-de-dôme, au coucher du soleil: c'est la golden hour sur les reliefs, l'herbe devient dorée, le ciel en fond est rose, bleu et violet.

 

Tiens, nous changeons de département et entrons dans l’Allier.

A 10 minutes de la verticale, toujours au 65, il nous faut passer avec Limoges. J’entends le F-GKQJ que certains d’entre vous connaissent bien sur la fréquence.

Ca y est, verticale de LFLT. Le contrôleur nous demande nos intentions. Nous avons envie de lui répondre : continuer à voler !

Effectivement, il est à peine 9h et l’avion est à nous jusqu’à 11h30. Alors, on décide de continuer vers Saint-Yan LFLN au cap 081. Chemin faisant, nous
changeons simultanément de département et de région : bonjour la Saône-et-Loire et coucou la Bourgogne.

 

Un village en Bourgogne: on distingue juste les toits de briques des maisons, entourés de champs et de vignes alternés. Arbres au premier plan, toits de briques puis vignes et territoires agricoles à l'horizon

 

Changement de fréquence pour contacter Saint-Yan. Nous lui donnons nos intentions : une verticale terrain au niveau 55.

La contrôleuse est aussi sympas que matinale puisque sa réponse à notre demande est : « à convenance, contactez-moi en sortie ».

Check verticale, cap 180 pour Saint-Etienne.

Avant de rentrer à notre base, nous revenons dans notre département et région de départ : la Loire et l’Auvergne-Rhône-Alpes.

Le contrôle nous informe qu’il y a de la voltige au-dessus de l’aérodrome de Roanne, nous lui répondons que nous allons passer à l’est
du terrain, ce qui en plus est notre route la plus directe.

Nous quittons Saint-Yan pour Clermont qui, au vu de notre position : moins de 5 minutes avant Saint-Etienne, nous envoie directement sur la
fréquence de la tour.

« Bonjour madame la tour, coucou nous revoilou » annoncé-je avec une phraséologie plus adaptée.

Le contrôleur nous fait effectuer une longue base 17 main gauche, puis c’est la finale et Serge nous offre même un petit kiss.

Il est 10h30. Nous rentrons l’avion au hangar pour qu’il soit un peu frais pour le pilote suivant. En effet, le soleil s’est mis à cogner et il n’aurait
pas été sympa de laisser le F-HARK chauffer sur le parking.

Les locaux de l’aéro-club sont vides quand nous y arrivons. Le temps de la paperasse et de l’informatique, le pilote que nous avons précédé
arrive. Nous l’informons de l’essence restante te et du fait que nous avons mis le Dr 400 à l’ombre. Il nous en remercie et nous l’aidons à ressortir l’avion
du hangar car c’est toujours plus facile à plusieurs et après tout c’est ça aussi la vie associative d’un aéro-club, non ?

Total de la promenade du matin : 2h30 de vol et le projet d’une journée de nav touristique dans la voiture au retour sur Saint-Etienne.

Thomas.

Photographies d’illustration: Kirillslov , Cbill et Luctheo pour Pixabay.com